Le 25 novembre 2004, le n° 15 de L’HEBDO suggérait à ses lecteurs et aux auditeurs de plusieurs radios (dont Radio MAOHI, elle aussi outil de propagande du parti Politique TAHOERAA que présidait Gaston FLOSSE) et quotidiens, ainsi que les chaines télévisées relayant cette information, ma culpabilité pénale, voire criminelle dans une affaire encore non élucidée en juin 2023.
Bien entendu, cet organe médiatique ne m’a jamais contacté, me jetant ainsi en pâture à l’opinion publique.
Le 18 juin 2008, après quatre années de procès intentés contre l’hebdomadaire politique de Gaston FLOSSE qui m’avait gravement diffamé en m’imputant la responsabilité dans la disparition d’un de ses plus farouches opposants, j’ai finalement obtenu la condamnation de son gérant.
Pour mémoire. En 2004, l’HEBDO, avait porté atteinte à mon honneur et à ma considération par les accusations de crime prétendument commis. Aucun journaliste si tant est qu’il n’y en ait eu qu’un seul dans cet organe de propagande prompt à allumer un contre feu à la rumeur impliquant des proches de l’ancien président de la Polynésie française alors en fonction et qui avait fondé une véritable garde prétorienne composée de dizaines de personnes agissant parmi des centaines de membres du Groupement d’Intervention de la Polynésie française, censée se substituer à la Légion étrangère – pour le soutien en cas de calamités – ayant quitté la Polynésie à l’issue de l’arrêt des essais nucléaires.
Le gérant de l’Hebdo a perdu en cassation en septembre 2006 (Chambre criminelle) puis en appel à Paris en juin 2008, puisque condamné à m’indemniser car n’ayant pas daigné présenter d’offre de preuve en 2005 lors du procès en 1ère instance, puis en appel, à la suite des allégations publiées à TAHITI, ni constitué d’avocat devant ces deux cours, voire pour invoquer ne serait-ce que sa bonne foi. Pourtant, le tribunal de 1ère instance et la Cour d’appel de Papeete n’avait pas sanctionné les téméraires accusations à mon endroit…
Alors oui, cette date du #18 juin me parle toujours autant 15 ans après ce verdict consacrant la chose jugée : une diffamation contre ma personne au regard des dispositions de la Loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse.
Je saisis cette occasion pour remercier M. Philippe LECHAT, ancien juriste du ministère de l’éducation qui quelques jours après que cette accusation soit largement relayée en 2004 par d’autres médias locaux sur la foi de la publication de l’HEBDO, m’avait fortement et judicieusement conseillé de porter plainte contre cet organe de presse politique. Il m’avait d’ailleurs recommandé quoi qu’il arrive, d’user de tous les recours possibles, quitte à aller devant la Cour Européenne des droits de l’homme et j’y étais bien évidemment résolu après réflexion.
Je ne regrette pas d’avoir participé le jour où nous nous sommes parlés, à la réunion syndicale portant sur un sujet d’actualité, celui des astreintes réclamées par les praticiens hospitaliers et qui représentaient un point d’achoppement avec le gouvernement de l’époque et le ministre concerné.
Cette question avait déjà été débattue avec d’autres ministres en charge du secteur de la santé sans aboutir à un accord formalisé. Il s’agissait d’une réunion syndicale houleuse car lesdits praticiens hospitaliers ne siégeant pas au Conseil supérieur de la Fonction publique avait tout de même été informés du vote contraire que j’avais assumé dès lors que le régime des astreintes ne bénéficierait pas aux autres médecins de la santé publique, ni aux autres cadres d’emplois de l’hôpital mobilisés simultanément aux praticiens hospitaliers par nécessité de service. Il étaient venus manifester auprès de notre centrale leur mécontentement.
Mais cela relève d’un autre sujet.
2004/2023, 19 ans que j’ai dû réagir face à ces accusations dont l’origine réside dans une lettre de dénonciation du médecin Pierre QUENTIN qui vivait avec la matriarche de la fratrie COURAUD dont le père prénommé André avait refait sa vie ailleurs, à l’île de la Réunion.
Ce que j’ignorai jusqu’à ce que j’accède au dossier d’instruction en 2019 après ma mise en examen, c’est que Pierre QUENTIN m’avait dès janvier 1998, soit un mois et demi après la disparition de Jean-Pascal COURAUD dénoncé auprès du juge Jean-Bernard TALIERCIO, 1er magistrat instructeur chargé de ce dossier, comme responsable en échafaudant un scénario ubuesque avec de multiples détails et hypothèses relevant de la pure fiction. Les parents de JPK sont désormais décédés, tout comme ce médecin à la retraite. Aucune confrontation avec Madame DREUILHE, ex épouse COURAUD et son « compagnon » P Quentin ne sera désormais possible alors qu’ils furent mes principaux accusateurs.