DÉCEMBRE 1997, DÉCEMBRE 2022, 1/4 DE SIÈCLE…

Voilà donc un quart de siècle à cheval entre le 20e et le 21e que l’enquête au sujet de JP-Couraud piétine et que le palais de justice sis Avenue POUVANA’A A OOPA, juste appellation remplaçant celle de BRUAT, attend l’arrivée courant 2023 en janvier ou en septembre, du septième juge a être chargé de l’instruction de ce dossier.

Bizarrement le grand patron du G I P Te TO’A ARA’I, son fondateur historique, M. Gaston FLOSSE, ancien président de la Polynésie française n’a jamais été auditionné et ce malgré la demande formulée en 2009 par son avocat de toujours.

Il est vrai que lorsqu’il a demandé en 2009 à être placé sous le statut de Témoin assisté pour accéder au Dossier d’instruction sur Jean-Pascal COURAUD, les trois membres du Groupement d’Intervention de la Polynésie / GIP (comprenant plusieurs centaines d’agents à l’époque suivant tout juste celle de la flottille administrative) soupçonnés d’être impliqués dans cette disparition, n’avaient pas encore été mis en examen.

Ce n’est que trois années plus tard qu’il le furent, soit en juin 2012 après la captation de sonorisations et d’écoutes judiciaires installées par le GIGN dans leurs appartements.

Ainsi, en 2009, le juge Jean-François REDONNET avait refusé de l’auditionner… et aucun des juges d’instruction suivant, ni manifestement la famille Couraud Dreuilhe n’a redemandé son audition, tout comme en qualité de conseils de la partie civile, leurs avocats n’avaient bizarrement pas formé d’ultime pourvoi devant la juridiction Européenne (la CRDH) pour faire maintenir les sonorisations et écoutes téléphoniques annulées par la Cour de Cassation en 2015 pour vices de procédure.

Ces vices de procédure imputables au procureur de la république et au deux juges d’instructions les ayant demandées et obtenues, portaient manifestement atteinte aux libertés individuelles de ces 3 justiciables alors que anciens membres et chef du GIP, ils avaient été longuement enregistrés durant leurs conversations téléphoniques pour convenir d’une entente afin de déclarer qu’ils ne connaissaient pas celui qui était devenu introuvable depuis déjà 15 ans à l’époque, alors que dès 2004, ils avaient été dénoncés par un autre de leurs collègue sans jamais être présentés au Doyen des juges d’instruction, Jean-Bernard TALIERCIO, qui quelques temps plus tard était dessaisi de cette affaire…

Plusieurs média nationaux ( Le Monde notamment et d’autres TV, Radios locales ainsi que les journaux Les Nouvelles et La Dépêche de Tahiti, l’Hebdomadaire Tahiti Pacifique et la presse régionale Océanienne) avaient couvert ce rebondissement survenu 15 @ns après cette disparition alors que ma première garde à vue eu lieu en janvier 2007.

Il est étonnant que la partie civile, tout comme pour les derniers documents classifiés n’avaient pas présenté de nouvelle demande d’accès aux documents classifiés par la DGSE et que j’ai évoqué en juin 2020 durant la 1ere saisine de la Chambre d’instruction (CHINS) en disant aux président et à ses 2 assesseurs ainsi qu’à à l’avocate générale, que je ne pouvais accepter ma mise en examen alors qu’il restait plus d’une dizaine de pièces sous scellés judiciaires puisque considérées « Secret Défense » et donc rendues inaccessibles par la commission compétente.

D’ailleurs, comment Jean-Pascal COURAUD pouvait il figurer dans des dossiers classifiés par les services secrets français dépendant du ministère des armées, de La Défense, alors qu’il était un civil (réformé car n’ayant pas effectué son service national) et qu’il résidait en Polynésie ?

Pour quelles raisons avait-il affaire avec les services extérieurs du renseignement, plutôt qu’avec la DST, organe de Police de l’Etat assurant La Défense et la sécurité du territoire ?

JPK était-il un espion ?

On ne le saura jamais vu le temps écoulé depuis sa disparition de son domicile à Punaauia dans la soirée ou la nuit du 15 au 16 / 12 / 1997 puis son apparition au complexe sportif de l’OPT à Pirae le 25/12/1997, soit 10 jours après cette nuit où il est supposé avoir disparu.

JPK ennemi de la nation ?

Puisse l’avenir apporter l’éclairage nécessaire à la manifestation de la vérité.

C’est durant cette G À V survenue 10 ans après la disparition de son mari que j’ai confirmé aux enquêteurs, consécutivement à la reconnaissance préalable par son épouse, elle aussi en G À V à la Section de Recherche de la gendarmerie, que nous venions d’avoir une liaison récente peu avant cette disparition et après qu’elle m’eut rapidement demandé en décembre 1997 de pas en parler en raison de l’opprobre qu’elle pourrait provoquer.

En 2017, donc 10 ans après la 1ère garde à vue, la Police scientifique a aussi expertisé mon domicile de 17h00 à 22h00 pour tenter trouver des traces latentes et de l’ADN du disparu, y compris mon jardin et mon garage avec le jet-sky, sans en trouver puisqu’il n’y en avait pas.

Mon ancien véhicule personnel. Une Renault 21 GTS blanche immatriculée 83 007 P fut quant à lui expertisé au Luminol en août 2006 sans plus de trace lui non plus.

Quand est-ce que le fondateur de cette structure, le GIP désormais dissout, machin de l’ancien président du gouvernement de la Polynésie française M. Gaston FLOSSE sera-t-il enfin auditionné par un juge d’instruction puisqu’il l’a demandé ?

Propos tenus par l’ancien président de la Polynésie française, extraits d’une interview de l’Agence française de presse / AFP, mise en ligne le 26 juillet 2013 « … Je crois que ça a assez duré comme cela, il faut que la justice prenne une position.”

Question le l’AFP : Un de vos proches, Rere Puputauki, a été mis en examen pour enlèvement et séquestration en bande organisée dans le cadre de l’affaire « JPK », Votre réaction?

“Celui qui a commencé à soi-disant témoigner sur les faits que l’on reproche à Rere et aux personnes du GIP avait été condamné pour calomnie et fait de la prison pour cela. Aujourd’hui, on reprend encore le témoignage de ce même M. Guilloux pour revenir sur l’affaire JPK. L’avocat de Rere l’a dit lui-même, il n’y a aucun fait nouveau, on se base sur des on-dit, c’est tout ! C’est encore pour essayer de mettre en cause Gaston Flosse (…) Je crois que ça a assez duré comme cela, il faut que la justice prenne une position.”

DONT ACTE : Sur ce point, Monsieur Flosse n’a pas tors… et souhaitons qu’il soit rapidement entendu, dans tous les sens du terme.

En 2022, voici la réponse qu’il a formulée lorsque interrogé sur cette affaire sur la radio de Polynésie la première par un journaliste :