LA VÉRITÉ QUE L’ON ME REFUSE

Au nom de la vertu judiciaire.

Merci à MATHIUS TO’ERAU pour l’accord de publication de ses oeuvres afin d’illustrer les articles de ce blog.

De près ou de loin, je le ré affirme, je n’ai rien à voir dans la disparition de Jean-Pascal Couraud.

Il y a un an, je recevais un avis de classement d’une plainte pour faux témoignages à mon encontre, que j’avais déposée au mois d’avril 2021 auprès du procureur de la république en Polynésie française contre Mme Françoise DREUILHE, mère de Jean-Pascal COURAUD.

LA RÉPONSE REÇUE:

« S’agissant d’une procédure d’instruction en cours, il vous appartient de saisir le juge d’instruction aux fins de demande d’actes« 

EXTRAITS :

L’article 40-1 du code de procédure pénale : « Lorsqu’il estime que les faits qui ont été portés à sa connaissance en application des dispositions de l’article 40 constituent une infraction commise par une personne dont l’identité et le domicile sont connus et pour laquelle aucune disposition légale ne fait obstacle à la mise en mouvement de l’action publique, le procureur de la République territorialement compétent décide s’il est opportun :

1° Soit d’engager des poursuites ;

2° Soit de mettre en oeuvre une procédure alternative aux poursuites en application des dispositions des articles 41-1, 41-1-2 ou 41-2 ;

Soit de classer sans suite la procédure dès lors que les circonstances particulières liées à la commission des faits le justifient ».

En toute logique et compte tenu de la position adoptée par le procureur de la république, J’avais fait saisir le 7 juillet 2021 par mon avocat précédant, le juge d’instruction en charge de ce volumineux dossier, pour une demande d’actes.

En effet à la lecture du dossier d’instruction, l’existence de plusieurs contradictions dans des déclarations, témoignages, dénonciations de certains membres de la partie civile m’incitèrent à demander que soient menées des confrontations avec des membres de la famille de Jean-Pascal COURAUD, ce qui m’a été refusé par ordonnance « au motif que mon interrogatoire (ou mon audition à venir) était suspendu au recours que j’avais formé sur ma mise en examen (Cour de Cassation) et que celle-ci était prématurée compte tenu d’investigations en cours, et que je serai reçu sans qu’une date puisse être fixée.

En février 2022 j’ai changé d’avocat. En avril 2022 la chambre de l’instruction composée de nouveaux membres lui a consenti un délai de 5 mois pour s’approprier le contenu du dossier d’instruction. Début octobre 2022, nous nous retrouverons devant ces magistrats pour une nouvelle séance après échange de mémoires et réception des réquisitions de l’avocat général.

Dans l’article suivant, vous découvrirez certains des passages significatifs de ma plainte avec quelques extrait d’ouvrages publiés relatant cette affaire, et évoquant la possible responsabilité des trois premiers protagonistes appartenant à l’une des deux cellules obscures de renseignement et de filatures basées dans les locaux d’un service de l’administration territoriale, Te Toa ARAI – Le GIP, à Motu Uta -Fare Ute (au Port de Papeete).

Ces personnes restent mises en examen depuis 9 ans, pour enlèvement, séquestration, et/ou meurtre selon certains.

Plusieurs ouvrages publiés depuis cette disparition évoquent ces hypothèses reprises ou développées par le directeur d’enquête commandant la section de recherches de la gendarmerie nationale démontrent que leurs auteurs ont pu accéder aux côtes du dossier d’instruction sans pour autant être inquiétés, le secret des sources pouvant être invoqué…