UNE FAMILLE PRIVÉE DE LA PRÉSENCE D’UN DES LEURS DEPUIS DÉCEMBRE 1997, JPK, ACHARNÉ CONTRE LE POUVOIR INCARNÉ PAR UN SYSTEME CORROMPU ET QUE LA JUSTICE A TOUT DE MÊME FINI PAR CONFONDRE, PROCÈS APRES PROCÈS…

L’AFFAIRE COURAUD, DITE « AFFAIRE JPK »

Leur récit imaginaire au sujet de faits me concernant selon leur appréhension, m’a plongé dans une situation ubuesque qu’il fallu dès 2004 affronter au tribunal de Papeete voici 17 ans.

L’affaire JPK venait d’exploser à la face de l’ex homme fort de Polynésie sans qu’il ne fut lui-même jamais inquiété, ni auditionné sous le statut de témoin assisté comme il l’avait demandé au juge Jean-François REDONNET, succédant au juge Philippe STELMACH par l’intermédiaire de son avocat François QUINQUIS, en janvier 2009…

Gaston FLOSSE interviewé sur Reo TEFANA le mercredi 21 janvier 2009 à l’issue de sa conférence de presse
Gaston FLOSSE interviewé sur Radio 1 le mercredi 21 janvier 2009 à l’issue de sa conférence de presse

Sa garde prétorienne avait été mise en cause 4 ans auparavant par l’un des leurs, accusant trois de ses collègues, son chef de service compris, d’être à l’origine de la disparition de Jean-Pascal COURAUD, pourfendeur de l’élu de Polynésie devenu l’homme politique le plus condamné en République française et ayant occupé toutes les hautes fonctions imaginables :

Tavana (maire), Tēpūtē (député), Peretiteni (pérésidon),  Fa’aterehau (secrétaire d’état – de Bernard PONS Ministre d’Outre-Mer- chargé des problèmes du pacifique sud sous la présidence de Jacques Chirac),  Tino Huito’ofā (sénateur).

Quatre années après sa conférence de presse de fin janvier 2009 destinée à « démonter le mécanisme d’une rumeur qui consiste à « l’’impliquer’ dans la disparition de Jean-Pascal Couraud », soit en juin 2013 :

Tino MARA et Tutu MANATE ;

puis Rere PUPUTAUKI en juillet 2013,

Tous trois étaient mis en examen pour « enlèvement et séquestration de personne », et « meurtre commis en bande organisée » et le sont toujours en mars 2022 (sauf pour le chef de bande organisée).

Plusieurs pièces du dossier d’instruction constituent des indices suffisamment graves et concordants pour que la justice ait refusé à plusieurs reprises d’annuler leur mise en examen alors même que les sonorisations mises en place au domicile du chef des trois et de l’un de ses deux agents, ont permis d’enregistrer des propos échangés et constituant de quasi aveux.

Ils ont été captés, transcrits et traduits avant d’être annulés par la Cour de Cassation, qui exigea même dans son arrêt qu’ils soient retirés du dossier d’instruction mais conservés aux archives de la cour d’appel de Papeete.

Les transcriptions des conversations évoquant la mort de Jean-Pascal COURAUD figurent pourtant, on ne sait par quel « miracle », toujours dans les cotes remises à mon avocat !

Un juge d’instruction évinçant intellectuellement l’existence de telles preuves – certes annulées par « la Cour suprême » française pour vice de forme – mais toujours consultable puisque lisibles, et se rabattant sur l’hypothèse d’un crime passionnel, suivi par le parquet général, puis la chambre de l’instruction a de quoi surprendre n’importe lequel des justiciables et ses avocats.

Bizaremment, depuis la mise en examen des proches du président de l’époque, alors que le doute plane encore, ce dernier ne s’exprime plus sur ce sujet. La dernière phrase prononcée par l’Ex chef du GIP, lors des écoutes enregistrées est la suivante :

« Tu dis avec Tutu : “Il faut que vous dites [sic] tous les deux” C’est ce que j’ai dit aussi (…) Je ne vous ai jamais appelé, rien. C’est ça que vous devez dire. »

Et pour être encore plus clair, l’ancien patron de la milice flossiste lâche à M. Mara : « C’est mieux pour toi de mentir »…

Il est ensuite question « d’aller boire le café samedi prochain avec Président ».

Le jeux de chaises musicales a d’ailleurs permis de doter ces deux subalternes de l’avocat historique de M. FLOSSE.

Leur chef quand à lui a pour avocat encore un allié de l’ex homme fort du Fenua.

Face à eux, ceux de la partie civile, Me James LAU (par ailleurs un temps avocat des familles de l’état major du parti politique FETIA API, disparus eux aussi dans d’étranges circonstances en mai 2002) et Me Marie EFTIMIE-SPITZ elle aussi avocate au Barreau de Papeete.

JPK n’avait qu’une idée en tête et depuis longtemps, le faire mettre en prison, alors qu’il bénéficiait de protections politiques au plus haut niveau de l’Etat grâce à son réseau d’influence comprenant un véritable JOKER, rien de moins que le président Jacques CHIRAC.

Depuis 2004, les Couraud et certains de leurs proches réclament en objectif à leur démarche, la COUR D’ASSISE pour tous les protagonistes, tous identifiés sur dénonciation. Les 3 membres du GIP, révélés par Vetea GUILLOUX et moi par Pierre QUENTIN, qui refusa de venir à la confrontation qu’il avait pourtant acceptée lors de ma première garde à vue en 2007.

QUENTIN, ce médecin homéopathe retraité est décédé depuis quelques années sans m’avoir donné l’occasion de l’avoir face à moi pour qu’il répète ses mensonges et le scénario inventé de toutes pièces.

L’appartenance quelques années auparavant, du porté disparu, au 4 ème pouvoir, celui de la presse, et qui fût un temps rédacteur en chef des Nouvelles de Tahiti, quotidien qui durant des années « piquait chaque matin » grâce à ce pseudo, celui de « nono », partagé avec d’autres, qui n’hésitaient pas à piquer aussi à leur tour, celles et ceux qui exposaient leurs flancs à la critique de journalistes comme lui, comme eux.

L’éditorial du NONO assumé par J-P C

« À qui profite la disparition de Jean-Pascal Couraud, alias JPK ?« 

QUI CONTINUE DE BENEFICIER EN 2022 DE CETTE DISPARITION ?

À suivre…