2ème partie
Démarré au siècle dernier, ce dossier a erré sur une multitude de pistes pour aboutir en définitive sur 5 mises en examen de justiciables, à 6 ans d’intervalle (2013-2019).
Depuis décembre1997, naquirent des rumeurs qui durant pas moins de deux décennies vinrent agrémenter les publications de presse, reportages et documentaires télévisés, interview radio, livres, et j’en passe.
Pourtant, aucun corps, aucune scène de crime, aucun témoin direct, aucun aveu ne permit aux enquêteurs de prouver que l’intéressé, Jean-Pascal, avait perdu la vie. A chaque date « anniversaire » commémorant le fait qu’il soit devenu introuvable, des rappels journalistiques furent brandis pour que l’on oublie pas les circonstances troublantes de cette disparition. Et puis avec le temps, les choses se sont plus ou moins calmées, pour reprendre de plus belle, 6 juges d’instruction plus tard.
Le crime politique ?
Trois hommes ayant appartenu à la cellule occulte de mercenaires qui sévissaient au sein du Groupement d’intervention de Polynésie, incluant leur ancien chef de service, Monsieur Leonard PUPUTAUKI, récipiendaire de l’ordre de Tahiti Nui, nommé successivement chevalier, puis officier en raison probablement de services rendus au président d’une partie des polynésiens, y compris ceux de cœur et d’adoption, comme feu le taote ra’au pape Pierre Quentin, homéopathe, lui aussi, qui était un proche du parti orange.
Ce parti récemment transformé (en 2022) en fer de lance de l’indépendance après avoir l’avoir honnie et ostracisé ses premiers défenseurs, tout comme il le fit avec l’autonomie et ses promoteurs d’origine, pour finalement s’en attribuer sans vergogne le concept et la philosophie, repart en ordre de marche, en suivant aveuglement leur leader inéligible.
La piste du crime passionnel ?
La partie civile incarnée par les COURAUD et leurs avocats attend le renvoi en cour d’assises de tous les mis-en examen. Que va-t-elle donc examiner si le juge d’instruction en décide ainsi ?
Quels faits précisément ?
La disparition dans la soirée ou la nuit du 15 au 16 décembre 1997 du chargé de communication du conseiller maire de la commune d’Arue, Boris Léontieff (lui aussi disparu dans d’étranges circonstances avec une partie de l’état-major politique du nouveau parti centriste créé pour offrir une alternative aux deux blocs, autonomiste et indépendantiste de notre Fenua) ?
Témoin unique, témoin nul ?
Un témoin, gardien de son état, affirme au contraire que Jean-Pascal COURAUD est venu au complexe sportif et récréatif de l’Office des postes et télécommunications situé à Pirae, précisément le 25 décembre 1997, jour de Noël soit très exactement neuf jours après l’alerte donnée par sa famille et les recherches menées par les autorités de police et gendarmerie diffusant par la même occasion des avis de recherche dans la presse locale.
Il serait selon cette personne interrogée le 27 décembre 1997, venu lui demander « si les jouets de Noël avaient été distribués ».
Le gardien du complexe sportif et récréatif de l’Office a déclaré à l’OPJ qu’il était « sûr à 100 % » qu’il s’agissait de Jean-Pascal Couraud… avec « aucun doute dans son esprit ». Il a déclaré également « être certain, de l’avoir reconnu » et a même ajouté que la famille de Jean-Pascal Couraud est venue le voir au complexe (sportif de l’OPT) après les gendarmes pour lui poser des questions, et qu’il leur avait dit la même chose qu’aux gendarmes.
Il n’a jamais changé de version puisque ré entendu le 17 janvier 1998 et le 22 septembre 2005, soit près d’un an après les révélations de Vetea GUILLOUX accusant trois membres du GIP. Pourtant, la Justice considère qu’aucun autre témoin ne vient corroborer les déclarations du gardien du complexe sportif et récréatif de l’Office, et elle balaye donc d’un revers son témoignage spontané et réitéré, en précisant même qu’il a pu se tromper d’année !!!
Alors, la piste politique ou le crime passionnel ?
Les deux ?
Tous ensemble pour faire disparaître une seule et même personne, où et dans quel intérêt ?
Avec quels moyens ?
Quel jour, soir ou nuit ?
Posez-vous la question…
À qui a profité cette disparition ???
A suivre…