LA VÉRITÉ FINIT TOUJOURS PAR SE MANIFESTER

1997, une année clé. La surveillance oppressante par les espions du président qui allait devenir sénateur en septembre 1998, s’était renforcée en toute impunité dès le mois de mai. Ce n’est pas un hasard surtout lorsque des documents compromettant circulaient pour révéler le « système FLOSSE ».

Je viens de retrouver cette correspondance que j’ai reçue très probablement vers septembre / octobre 1997, en ma qualité d’homme politique co-fondateur du FETIA API, la troisième voie.

Boris LEONTIEFF notre président de parti que j’ai rapidement informé des faits dénoncés m’a demandé de ne pas donner de suite, parce qu’il voulait arriver au pouvoir sans avoir à salir quiconque.

Pour mémoire j’ai été candidat en mai 1997 aux élections législatives en Polynésie dans la 1ère circonscription. (Première circonscription de la Polynésie française — Wikipédia (wikipedia.org))

JPK son chargé de communication à la mairie d’ARUE qui avait lui aussi été informé des faits qui étaient consignés en avait également parlé à Boris LEONTIEFF en ma présence.

Il avait été ferme avec lui sur le sujet, lui disant également de ne pas s’en occuper, car préférant convaincre son électorat grâce à son programme politique, lui qui avait décidé de fonder le parti centriste.

Manifestement Jean-Pascal Couraud n’entendait pas suivre cette consigne…

Cela tend à démontrer après lecture de ce document que Maître Jean-Dominique DES ARCIS, avocat au Barreau de Papeete demeurant à RA’IATEA disait vrai et était bien fondé – puisqu’il était l’avocat de JPK – a déposer une plainte en son nom.

Ce qui donne prise à la dite plainte que le procureur de la république à scandaleusement classée du fait de la disparition de JPK.

24 ans après, la disparition de Jean-Pascal Couraud alias JPK, tend à démontrer le scandale de l’instruction judiciaire consécutivement aux manipulations du parquet.

NO COMMENT.

Francis STEIN

Publications relatives à ce terrain de Ra’iatea

Un homme disparaît : l’affaire JPK – 15 décembre 1997, de Benoît Collombat, éditions Nicolas Eybalin/Scrinéo

Extraits :

Un homme disparait : l'affaire JPK

Aller plus loin :

http://www.theses.fr/2013PAUU2011/document

« Pouvoir personnel et ressources politiques
Gaston Flosse en Polynésie française »
Rudy Bessard

Rudy Bessard a consacré une thèse à Gaston Flosse, sur le thème du pouvoir personnel. Sur 800 pages, ce docteur en sciences politiques revient sur plus de 50 ans de vie politique et sur les atouts utilisés par Gaston Flosse pour se maintenir au pouvoir.

Date de publication : Décembre 2013

EXTRAIT :

« Le rôle de la seconde femme de Gaston Flosse, à laquelle il est toujours marié, semble plus relatif dans ses incidences politiques, au moment où il exerce le pouvoir local. Elle s’efface de 2001 à 2003 à la suite de leur séparation »… « On la retrouve également en marge de l’affaire de la société de croisières Renaissance Cruises (°279), dont elle est la marraine d’un des deux navires R3, lors de la cérémonie de lancement le 27 août 1999 (°280).

« Lorsqu’il s’agit de maintenir son train de vie après la séparation avec « Gaston », « Tonita » bénéficie de la demeure d’Erima,… »

« (°280) Deux autres affaires la mentionnent : une affaire de terre à Raiatea qui entraîne une information judiciaire pour recel de prise illégale d’intérêts, et une affaire de prêts sur-financés par la banque Socredo, qui lui vaut une mise en examen pour recel de trafic d’influence et recel d’abus de biens sociaux. Elle achète un terrain à Opoa le 31 janvier 1997, qu’elle remblaie avec les matériaux du dynamitage d’un autre terrain dont elle a hérité (un pan de montagne entier). Le chantier, apparemment effectué par les camions du Service de l’Equipement et de l’Economie rurale, est accéléré par son époux-président qui veille à une exceptionnelle célérité administrative (le chef de la subdivision de l’Equipement des ISLV est fait Chevalier de l’Ordre de Tahiti Nui en décembre 1999) ; c’est le journaliste J.-P. Couraud (alias JPK) qui porte plainte par le biais de son avocat Maître Desarcis. Les plaintes font l’objet d’un non-lieu en décembre 2001. Par cet exemple « matrimonial » apparaissent certaines pratiques « patrimoniales », ainsi qu’un pôle d’opposition et de contestation au pouvoir local. TPM n° 116, décembre 2000 ; Collombat B., op. cit., p. 247″.