Avec l’aimable autorisation de l’auteur, une analyse de cette information judiciaire qui traîne dans le temps…
Vertueuse ou pas vertueuse ?


« Tu ne peux contrarier ce que tu ignores » .
La Justice est gravement sclérosée par la volonté du parlement français. L’histoire est écrite par les survivants et j’en suis judiciairement un.
En effet, j’ai été condamné au pénal pour un délit que je n’avais pas commis. Ce n’est qu’après de longues années de procédures au tribunal civil que mon innocence a enfin été reconnue.
Dans mon affaire, aussi bien sur le fond que sur la forme, le tribunal civil a reconnu la trahison de mon avocat m’ayant défendu en correctionnelle. Ce dernier a préféré se vendre pour des intérêts socio-politiques en rejetant son propre délit sur ma personne, et pour me salir.
Par ailleurs la complicité de certains magistrats aux ordres est évidente et scandaleuse sur un territoire d’outre-mer.
Oui ! La Justice civile m’a rendu mon honneur, celui que le tribunal correctionnel m’avait volé, après avoir violé mon intégrité.
Ce drame judiciaire m’a appris que dans certaines affaires politico- judiciaires ou d’État, il y a pas forcément de complot judiciaire ; mais parfois, il y a des intérêts particuliers qui donnent l’opportunité à certains magistrats du parquet et parfois du siège, d’œuvrer vers une finalité ou la vérité ne pourra plus jamais apparaître en droit dans les tribunaux correctionnels. Ma triste affaire en est un exemple type flagrant.
En vérité, il ne faut jamais accorder plus d’intelligence à la Justice et aux avocats qu’ils en ont. La sclérose de la justice conjuguée aux sophismes des avocats, débouchent parfois sur des interprétations absurdes « au nom du peuple français » par certains magistrats altérés.
Le drame de la justice française est la magistrature qui la compose, et qui est une autorité sans légitimité populaire, et même « irresponsable judiciairement » dans le cadre de leur fonction de juge.
En réalité l’Institution judiciaire est totalement sclérosée par des mentalités douteuses qui refusent de se remettre en question, car ils se savent protégés par ceux qui créent et adoptent les lois et qui refusent d’adapter la Justice au monde moderne.
MATHIUS.
(Fondateur et ancien président de la ligue polynésienne des droits humains, ligue affiliée à la ligue française et à la fédération internationale des droits de l’homme).