LE SCANDALE JUDICIAIRE de l’affaire « J P K » PIéTINE MON INTéGRITé

Je fus haut fonctionnaire et je n’ai jamais failli à mes fonctions. Je ne me suis jamais compromis de près ou de loin dans le système politiquement mafieux mis en place pour effectuer les essais nucléaires en Polynésie française, ce qui me coûte aujourd’hui une mise en examen pour ne pas avoir cédé à l’immoralité de ce système.

Je vous invite à parcourir également ce blog dédié récemment à cette question du nucléaire en Polynésie : https://wwwhuritua.blogspot.com/2021/06/lechampignon.html

https://wwwhuritua.blogspot.com/2021/06/en-temps-de-paix-pour-prevenir-la.html

Pour preuve :

J’ai été mis en examen notamment sur la foi de renseignements mensongers transformés en accusations/dénonciations calomnieuses relevant de faux témoignages et sans qu’aucun élément qui n’ait déjà été connu depuis plus de dix ans n’eût été révélé.  Voici ci-dessous mon parcours socio-politique :

Ma carrière professionnelle a débuté il y à 35 ans à l’étude notariale de Marcel Lejeune de juillet 1984 à octobre 1985 en tant que clerc.

Ayant toutefois transmis une demande pour effectuer mon volontariat à l’aide technique afin de réaliser mon service militaire, je fus appelé par le ministre de la culture Jacques Teheiura courant octobre 1985 pour présenter ma candidature au poste de secrétaire général de l’Office territorial d’action culturelle / Te Fare Tauhiti Nui.

Cependant, j’obtins entre temps, une dispense de service pour raisons médicales.

Ainsi je me retrouvais le 15 novembre 1985 – à 24 ans – à la direction d’un établissement public comportant une soixantaine d’employés.

En 1986, approché pour rejoindre le parti de Gaston Flosse, j’ai refusé de m’engager et je me suis retrouvé obligé de m’investir en politique pour ne plus subir la règle, « Si tu n’es pas avec nous, tu es contre nous » avec son lot de brimades et de difficultés à devoir surmonter en permanence avec des membres influents politiquement, et siégeant au sein de mon conseil d’administration.

J’ai donc adhéré en 1989 au Pupu Here Ai’a qui me semblait plus proche de l’idée que je me faisais en matière de gestion politique en bon père de famille. J’ai participé pour la première fois à un scrutin communal, celui de Punaauia, sous la bannière de ce parti. 

Lorsque Jean Juventin président du Here Ai’a m’a proposé de remplacer le secrétaire général en poste à l’assemblée territoriale j’ai décliné son offre ainsi que celle du poste de tavana hau des îles Australes, préférant rester à la direction de l’OTAC que j’affectionnais.

Plus tard au moment de son ralliement avec le Tahoera’a Huiraatira, j’ai démissionné du Pupu Here Ai’a ne cautionnant pas ce choix.

De 1986 à 2002, j’ai été membre du Conseil des arts à la Communauté du pacifique (CPS / Noumea – Nouvelle Calédonie) et j’ai régulièrement participé au Comité des représentant des gouvernements et administration lorsque les séances concernaient le Festival (quadriennal) des arts du Pacifique.

D’août 1991 à septembre 1993, j’ai également occupé la fonction de commissaire de gouvernement du Centre Polynésien des sciences humaines – Pu Te Ana Vaharau.

Durant cette période, j’ai été approché par un représentant de loge maçonnique, M. CARNEIRO, proviseur du lycée hôtelier du Taaone, me demandant d’entrer dans leur obédience et me vantant leur qualité de mouvement initiatique et philosophique.

N’étant pas adepte de l’abandon de la moindre parcelle de ma liberté, j’ai immédiatement refusé sa proposition, sans laisser planner de doutes sur mes motifs, puisque désirant plus que tout conserver mon indépendance, et rejetant tout esprit clanique et sectaire.

Quelques années plus tard, la même démarche fut entreprise par un responsable du Rotary club manifestement antichambre de ce type de société secrète auquel j’ai opposé le même refus, et qui me fit savoir que cela pourrait me valoir des difficultés pour mon avenir professionnel… Il avait raison.

De 1992 à 1994, j’ai été membre de la Jeune Chambre économique pour participer à la réflexion et agir avec une inspiration fondée sur les valeurs animées par le crédo de ce mouvement soulignant tout particulièrement que la personne humaine est la plus précieuse des richesses, et que le gouvernement doit s’appuyer sur la Loi et non sur l’Arbitraire…

Du 9 au 20 juin 1992, j’ai participé en qualité d’auditeur à la 110ème session de l’Institut des hautes études de défense nationale / I H E D N qui s’est déroulée en Polynésie et avec des personnes faisant partie de la société civile, nous avons pu découvrir l’ensemble des installations stratégiques de l’Etat et ses forces armées, y compris en nous rendant à Moururoa.

Tony HIRO président sur le départ du Pupu Here Ai’a me proposa en 1996 la direction de ce parti (alors même que j’étais co-fondateur cette année-là du Fetia Api) à l’issue d’une réunion avec leur To’ohitu et des représentants des va’a mateina’a à leur permanence de Papeete où il me remit même les clés des lieux, invoquant mon appartenance antérieure au mouvement ce que je ne pus, embarrassé, résolument accepter.

Je suis resté en fonction à l’OTAC jusqu’en mars 1997, puisque muté de façon discrétionnaire par Angélina Bonno élue des Tuamotu sur la liste du Taoeraa, fraîchement nommée ministre de la culture, en service commandé pour me sanctionner d’avoir fondé en 1996 avec Boris Léontieff et plusieurs autres membres, le parti politique centriste FETIA API ; et surtout d’avoir été candidat à ses côtés sur la liste se présentant aux élections territoriales de mai 1996.

Dès la nomination du nouveau gouvernement Flossien, j’eus droit à un audit comptable qui dura 6 mois, commandé par cette ministre au cabinet d’experts comptables « Michel Harout et Karl Meuel » ne concluant absolument pas à de quelconques dérives financières pourtant recherchées afin de me licencier.

Ensuite vint une inspection menée par l’un des collaborateurs de l’inspecteur général de l’administration territoriale (IGAT), Guy Sem qui ne put que constater ma bonne gestion administrative, par ailleurs confirmée par les appréciations professionnelles des ministres successifs assurant la fonction de président de conseil d’administration de l’OTAC.

Il dû également prendre connaissance de faits anormaux perpétrés par plusieurs des ministres, ayant présidé le conseil d’administration de l’OTAC dont un tout particulièrement qui motiva ma démission, d’ailleurs refusée et provoquant mon envoi en mission hors du territoire durant plusieurs jours avant de rentrer rapidement au moment de la motion de censure de l’assemblée territoriale en 1987, celle qui fit tomber le gouvernement de Jacky TEUIRA.

Après onze années passées à la direction de l’OTAC, je me retrouvais nommé au poste de chef du service de la culture en mars 1997.

J’ai été contraint d’intenter un recours au Tribunal administratif pour résoudre cette situation, obtenant au passage la condamnation de la Polynésie française et le versement d’intérêts moratoires et compensatoires.

J‘ai dû attendre trois mois avant de percevoir mon salaire.

Sans faillir à mon engagement pour l’intérêt général, je dénonçais ensuite, en lançant une pétition qui recueilli 840 signatures, le projet d’implantation du 1er Centre d’enfouissement technique – CET dans la vallée de la Punaruu. J’étais membre fondateur de l’association « Te ora ra’a maita’i no punaru’u avec d’autres riverains de la pointe des pêcheurs / Nu’uroa.

Le maire Jacques VII m’en fût reconnaissant m’avouant ne pas savoir comment refuser au gouvernement la matérialisation de ce projet.

Cela a eu pour effet immédiat de provoquer la décision de me révoquer et même de me licencier de l’administration territoriale. Cependant l’avis éclairé du secrétaire général du gouvernement le fît changer d’avis en raison des délais pour agir largement dépassés. Par contre à Taravao le site de Paihoro qui fût celui de substitution à Punaruu, constitue une importante nuisance à maints égards pour la population et pas que pour les riverains.

Gaston FLOSSE avait tout de même signé cette lettre de licenciement, ulcéré par mon initiative. Il parfaitement au courant de mes moindres faits et gestes puisque j’étais déjà victime des filatures et écoutes téléphoniques pratiquées illégalement par ses mercenaires agissant avec l’accord de l’Etat pour surveiller ses opposants politiques suite aux événements de 1995, consécutifs à la reprise des essais nucléaires.

Ma participation aux élections législatives de mars 1997, acheva de motiver ma ministre Angélina Bonno (ex-femme du ministre du tourisme Napoléon SPITZ), pour tenter de me faire radier de la fonction publique.

Elle fit pourtant les frais d’un remaniement ministériel et fut remplacée en 1998 par Louise Peltzer qui elle, régularisa ma situation en reconnaissance du travail accompli.

Je fus ensuite nommé Directeur par intérim du Centre Polynésien des Sciences Humaines / CPSH en septembre 1999, simultanément aux fonctions de chef du service de la culture pour remplacer Simone Grand, démissionnaire.

J’ai exercé ces deux fonctions de direction jusqu’en décembre 2000, et une fois la refonte du secteur achevée – quoi que non prévue au départ – Louise Peltzer me fit confirmer en janvier 2001, au poste de chef du nouveau service de la culture et du patrimoine. 

Cette situation ne dura pas plus de seize mois puisque dans la semaine qui suivi la disparition de l’avion, qui acheminait Boris Léontieff et une partie de notre état-major politique de Kaukura vers Makemo durant la campagne des législatives en mai 2002, Louise Peltzer fut contrainte par Gaston Flosse, de présenter en conseil des ministres ma révocation et mon remplacement par Tea Frogier également déléguée à la recherche.

Elle s’y refusa dans un premier temps, préférant me proposer de démissionner, solution que je rejetais, n’ayant commis aucun acte le justifiant.

Elle dû pourtant s’y résoudre et ma révocation intervint en septembre 2002 après apurement de mes droits à congés.

Une mise au placard s’en suivit, sans affectation précise, et durant laquelle je dû rejoindre d’autres anciens chefs de service et d’établissement ou cadres, en « surnombre » au service du personnel, sans bureau, parqués dans une salle avec moins de chaises et de plans de travail que d’agents.

Parmi ceux-là, Louis Savoie, Thierry Teai, Patrick Galenon et d’autres encore à qui le président plénipotentiaire du fenua entendait faire connaître leur inutilité dès lors que n’appartenant pas à son parti ou refusant son dictat …

Avec eux ou contre eux…

A la même époque je fus victime d’une manœuvre d’intimidation puisque mon véhicule garé au parking du fare Tony à Papeete a été trafiqué par personne(s) non identifiée(s), les boulons des deux roues avant ayant été dévissés, j’ai failli avoir un accident sur la RDO en regagnant mon domicile. La « plainte pour sabotage » que j’ai déposé le jour même à la gendarmerie de Punaauia ayant été classée sans suite au bout d’un mois, je fus tout de même convoqué pour restituer le récépissé qui m’avait été remis, et ladite plainte a été transformée en tentative de « vol de roue »(!) sur demande du commandant de cette brigade.  Je détiens toujours ces plaintes et récépissés du fait de l’instruction relative à la disparition des élus du Fetia Api et durant laquelle j’avais signalé ce qui avait failli m’arriver.

Armelle Merceron, ministre de la fonction publique me reçu au bout de plusieurs semaines (puisque j’avais informé mon avocat de cette situation de « mise au placard » inacceptable) et elle m’indiqua que je pouvais consulter la liste des postes vacants et à pourvoir au service du personnel et postuler pour une autre affectation, ce que je fis.

D’octobre 2002 à juin 2004, j’ai donc été affecté au Service des Affaires Sociales – SAS pour assurer tout d’abord la responsabilité du traitement de l’aide sociale au logement en faveur des personnes en difficulté, puis retour au placard, dès que la présidence a été informée de cette nouvelle affectation (soit à peine quarante-huit heures après ma prise de fonction) manifestement incompatible avec mes fonctions politiques de secrétaire général du Fetia Api. Ils ne voulaient certainement pas que j’accède au fichier nominatif de personnes nécessiteuses… Pia FAATOMO, ministre de tutelle en avait informé Sandra Shan Sei Fan chef de service et je dus quitter les lieux avant seize heures le lendemain.

En novembre 2002, rappel au Service des Affaires Sociales, cette fois pour assumer la responsabilité de gestionnaire des ressources humaines. Ce service était sinistré et ses agents contraints de déposer des préavis de grève pour obtenir les moyens humains en renforts nécessaires à l’accomplissement de leurs missions en faveur de la protection des personnes vulnérables, enfants, personnes âgées, et personnes atteintes de handicaps.

Ce service au cœur des besoins de la population de notre Fenua m’a permis de mesurer l’ampleur du travail à accomplir pour que tous disposent d’un emploi et d’un toit pour vivre dignement, dans le respect des droits de chacun.

Puis vint le Taui, et la participation du Fetia Api à la chute de Gaston Flosse et son Tahoera’a Huiraatira le 14 juin 2004. J’entrais au gouvernement le 16 juin 2004, nommé aux fonctions de ministre du dialogue social, en charge des portefeuilles de l’emploi, du travail, de la fonction publique et de la protection sociale.

Mais c’était sans compter sur la trahison d’un des élus du Tavini Huiraatira qui permis l’adoption d’une motion de censure faisant chuter le 16 octobre 2004 notre gouvernement.

L’espoir de changement que la population avait réclamé en votant massivement contre l’ancien homme fort du pays et sa majorité, qui soit dit au passage tenta d’acheter le Fetia Api en lui proposant quatre postes de ministres pour rester au pouvoir ce qui nous avons rejeté unanimement avec les membres du bureau conviés à des négociations.  Pour rester intègres et crédibles en ne trahissant pas les électeurs soutenant le changement et la parole libérée, nous avons refusé de nous laisser corrompre.

L’Etat avait également fermé les robinets financiers à notre collectivité et la ministre de l’Outre-mer, Brigitte Girardin déclarait sur les ondes télévisées, que « le processus électoral n’était pas achevé », n’hésitant d’ailleurs pas à tenter d’influencer les deux chefs de partis autonomistes refusant l’alliance avec Gaston Flosse voulant coûte que coûte conserver le pouvoir.

Cette expérience au sein d’un gouvernement m’a convaincu que le pouvoir se conquiert certes, mais qu’une fois placé entre les mains de corrompus, il ne peut qu’entraîner la faillite ou l’asservissement colonial à terme.  

Toute perspective de développement pour l’intérêt général, ne sera jamais la somme d’intérêts particuliers, même assortie de toutes les mesures possibles d’assistanat, car ce qui rentre dans une poche sans effort, sort forcément des poches de celles et ceux qui s’investissent sans compter, et que l’on exploite en définitive…

En 2005, Patrick Leboucher directeur de cabinet du président du pays Oscar Temaru confronté à des troubles survenus en zone portuaire avec des agents du G I P, m’a proposé d’en prendre la direction. Choqué par une telle proposition, j’ai bien évidemment opposé un refus immédiat.

J’ai par contre rejoint la direction des affaires foncières au poste de chargé de mission du directeur Dave TARUOURA, d’avril 2005 à avril 2006. Un service important lui aussi et qui représente par ses missions et son cœur de métier, une des clés du vivre ensemble, tous secteurs d’activités confondus, dans une parfaite maîtrise de la propriété du sol, condition sine qua non elle aussi, de développement.

Puis j’ai rejoint l’assemblée de la Polynésie française, lorsque appelé au poste de conseiller spécial du président qui était Philip Schyle, d’avril 2006 à avril 2007.

J’ai pu y constater la faille existant entre l’intérêt supérieur d’une politique de développement économique, social et culturel à l’opposé des préoccupations claniques des groupes politiques représentés, souvent motivés par un partage sans concession des moyens avec l’opposition.

Ecœuré par certains comportements, j’ai renoncé à la politique.

D’avril 2007 à février 2009 j’ai réintégré la direction des affaires foncières au poste occupé précédemment et au cours de l’année 2008, confronté avec quelques fidèles à une dérive par rapport à l’esprit politique insufflé par Boris Léontieff parti trop tôt et dans des conditions troublantes, j’ai tenté d’obtenir de Philip SCHYLE la réunion de l’assemblée générale de notre parti qui n’en avait plus tenue depuis 2004.

Ce n’est qu’au prix d’une campagne de presse intense qu’il céda à notre demande de transparence au cours d’une réunion caricaturale où avec quelques autres membres du bureau, ils se sont répartis une trentaine de procuration ajoutées au vote des membres présents pour adopter les comptes cumulés de trois années successives, dérogeant ainsi aux règles des associations et à la transparence nécessaire.

Nous étions plusieurs à dénoncer des dysfonctionnements internes matérialisés par le non-respect par Philip Schyle des obligations statutaires de notre mouvement et le manque de respect des procédures internes d’adoptions des comptes du parti, se contentant de produire à postériori en bureau exécutif le quitus délivré par la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques après la certification des comptes du parti par nos experts comptables.

Après sa trahison de l’esprit du parti qu’avait insufflé Boris Léontieff, j’ai été exclu du bureau exécutif. Philip Schyle a en fait confisqué notre parti par son escroquerie intellectuelle et politique, tenant notamment à permettre le versement de l’aide publique accordée aux partis politiques en faveur du parti Français  « Le nouveau Centre » d’Hervé MORIN, issu de la scission de l’UDF avec le Modem de François BAYROU. Le Fetia Api permettant en associant ses voix au Nouveau Centre, de lui rapporter une subvention de près d’un million d’euros grâce à son score et au titre de la deuxième dotation malgré l’absence d’élu en Polynésie lors de ce scrutin.

En outre, j’avais mis en évidence l’absence de paiement par certains de nos élus territoriaux de leurs cotisations dont le montant était proportionnel avec leur indemnités de représentant à l’assemblée de la Polynésie française alors qu’en qualité de ministre, je les avais pour ma part bien versées, contribuant au double de celles des représentants -APF.

Au premier trimestre 2008, Gaston Tong Sang confronté à la démission d’un de ses ministres poursuivi en correctionnelle, il m’a proposé d’entrer dans son gouvernement, sans toutefois m’attribuer les portefeuilles devenus vacants (développement des archipels, télécommunications…) car préférant me confier d’autres portefeuilles détenus par différents ministres, offre que j’ai déclinée en raison du comportement de girouettes qui n’attendaient que le vent favorable pour une fois de plus participer aux motions de défiance qui ont trop longtemps ruiné le développement de notre collectivité en raison d’intérêts personnels.  

En 2009, avec quelques amis nous avons décidé de nous retirer de tout engagement politique et c’est toujours le cas pour moi. Je continue par contre d’exercer au sein du syndicat de la fonction publique une activité amplement suffisante pour combler le temps qu’il me reste, en étant investi dans l’exercice de ma défense.

De 2012 à 2018, j’ai siégé au Conseil supérieur de la fonction publique de la Polynésie française.

Cependant, j’ai accepté d’occuper de mars à décembre 2009, auprès de Jean Marius RAAPOTO, ministre de l’éducation, de l’enseignement supérieur, de la recherche et de la culture en charge de la Charte de l’éducation et du développement des langues de communication, le poste de directeur de cabinet adjoint qui fut mon dernier poste politique jusqu’à ce jour

Après l’énième motion de défiance survenue fin 2009, j’ai demandé ma réintégration au service de la culture et du patrimoine où j’ai occupé depuis, plusieurs postes en tant que responsable de département administratif et financier tout d’abord, puis technique par la suite, lié au cœur de métier valorisant et diffusant les richesses culturelles et patrimoniales de Polynésie.

De 2015 à 2018, j’ai piloté avec une équipe restreinte complétée d’un groupement d’intérêt économique qui nous a assisté, afin d’obtenir l’inscription à l’unanimité des membres, au patrimoine mondial de l’humanité en juillet 2017, du Paysage culturel Taputapuātea, bien polynésien situé à Raromata’i, merveille océanienne jusque-là partagée seulement avec plusieurs pays de la région. Une immense satisfaction obtenue pour tous au gré de sacrifices personnels de toute l’équipe totalement investie dans ce challenge.

De mars à août 2019, j’ai accepté de rendre une fois de plus service à mon Fenua en prenant la direction du service du Patrimoine archivistique et audiovisuel – SPAA mais mis en examen le 27 juin 2019, pour ne pas porter atteinte à l’image de cette entité administrative, tout comme pour assurer au mieux ma défense, j’en ai démissionné et j’ai réintégré mon ancienne affectation au poste de chargé de mission de la directrice de la culture et du patrimoine.

Il est quand même incroyable que le juge d’instruction dans « l’affaire J P K » n’a jamais demandé à connaître mon parcours socio-politique qui met en évidence qu’à aucun moment je ne pouvais faire partie des mercenaires du système politique mafieux mis en place avec la complicité de services spéciaux.

Aujourd’hui, il est évident que l’Etat, pour ne pas donner l’accès à certains dossiers en relation avec « l’affaire J P K », tente de me désigner comme bouc-émissaire.

Pour preuve, c’est un militaire officier de la gendarmerie – DGSE et ex-parachutiste qui a construit intellectuellement une enquête mensongère pour orienter l’instruction afin de permettre mon placement en détention provisoire, ce que le Juge des libertés et de la détention (JLD) a rejeté pour les raisons évidentes qu’il n’y avait aucun élément nouveau dans ce dossier.

Pour mémoire, le système mafieux politique et social de Gaston Flosse affectionnait l’embauche d’ex-gendarmes à la retraite.

« À qui profite la disparition de Jean-Pascal Couraud, alias JPK ?« 

QUI CONTINUE DE BENEFICIER EN 2022 DE CETTE DISPARITION ?