HOMMAGE A MON PARRAIN FRANCIS SANFORD ET à SON FILS TINIHAU, décédé en 1968 et mise au point

Tinihau est mort de leucémie foudroyante

comme d’autres enfants du fenua , alors qu’il avait 15 ans.

A l’attention toute particulière du juge d’instruction qui m’a mis en examen le 27 juin 2019, d’avoir à PUNAAUIA, entre le 15 et le 16 décembre 1997, en Polynésie Française, volontairement donné la mort à Jean-Pascal COURAUD.

Qu’il sache qu’à l’âge de 10 ans – je suis né en 1961, cinq ans avant le démarrage des tirs nucléaires aériens français perpétrés sur notre territoire – j’ai été victime d’une leucémie et j’ai dû quitter ma famille pendant plus d’une année pour me faire soigner en France où j’ai subi une chimiothérapie.

La science m’a sauvé de la mort, mais les effets secondaires de la maladie sont encore présents.

Pour moi ayant côtoyé la mort, la vie est sacrée.

Cela dit, moi le "contaminé nucléaire rescapé", j’ai décidé – confronté à une rumeur persistante prétendant que j’avais pu faire partie des militants du Tahoera’a Huira’atira – de partager l'information ci-après, démontrant le contraire, et d'autres suivront.

S’il est vrai que j’ai été incité à rejoindre le Tahoera’a dès 1986 par Mme Yvette O’OPA, laquelle a retourné sa veste plus tard en adhérant au Tavini, parti indépendantiste – après avoir fait pression sur moi – j’ai refusé d’appartenir à un parti politique pro-nucléaire.

Comment peut-on aujourd’hui encore continuer d’insinuer de manière éhontée, que j’étais un proche de Gaston Flosse et de ses mercenaires qui m’ont traqué ? Pour quelle raison propager cette rumeur ?

C’est tout simplement IMPOSSIBLE, car Francis SANFORD a forgé ma conscience politique. C’était mon mentor.

Pour mémoire je rappelle que ceux qui répandent les rumeurs à mon encontre agissent comme ceux qui sont arrivés à ELIMINER FRANCIS SANFORD DE LA SCENE POLITIQUE, en faisant croire qu’il était un agent de la C I A.

Aujourd’hui je suis moralement affligé de voir la justice de mon pays instrumentalisée par un ne’o-colonialisme rampant.

Prochainement je mettrais en ligne mon parcours professionnel et politique.