HOMMAGE AUX DISPARUS DU FETIA API

 

SI UNE DISPARITION N’EST PAS UNE FICTION, PARFOIS LA VÉRITE JUDICIAIRE EN EST UNE ( 4ème Affaire Poupée Russe / J P K ).

Pour arriver à comprendre les disparitions d’une grande partie de l’Etat Major du FETIA API en 2002, dont je suis devenu le secrétaire général, il faut revenir à la poupée Russe judiciaire de l’affaire « J P K ».

En effet, suite à l’abandon de famille de Jean-Pascal COURAUD « alias J P K », (EX Journaliste et chargé de communication) du maire d’Arue Boris LEONTIEFF, président du parti politique FETIA API, une instruction judiciaire a été ouverte sur un « J P K » introuvable (Voir affaire n° 1).

Cette instruction a été malheureusement altérée par les mensonges et les faux témoignages des consorts COURAUD. Pire même, par les erreurs inexplicables du premier juge d’instruction.

Par exemple, il n’a pas enquêté sur une authentique tête de mort humaine placée sur un oreiller de la maison familiale, ni sur la drogue présente à son domicile, et encore moins sur les mensonges et les faux témoignages de la mère de « J P K » et de son concubin.

Mais ce qui restera incompréhensible dans cette affaire, c’est que les dernières personnes ayant parlé téléphoniquement à « J P K », n’ont jamais été entendues.

Les trois derniers appels téléphoniques figurant sur les FADET (facturations détaillées produites par l’OPT) mentionnent que « J P K » a essayé désespérément – vu le nombre de coups de téléphone successifs passés – de rentrer en communication avec le gérant de la station SHELL – Route des collines / RDO.

Quelques jours avant la nuit du 15 au 16 décembre 1997, « J P K » se vantait à qui voulait l’entendre, qu’il avait toutes les preuves nécessaires pour mettre son ennemi juré Gaston FLOSSE en prison.

Probablement pour des raisons d’État, la Justice a ignoré cette piste, alors que le gérant de cette station SHELL se sentant menacé de mort, avait saisi la ligue des Droits de l’Homme de Polynésie, dont Stanley CROSS, à l’époque, en était le président.

Ce dossier est devenu une poupée Russe et vide de tout contenu. Malheureusement l’insistance de la famille COURAUD à vouloir que « J P K » se soit suicidé a faussé la piste de la vérité à tel point que la femme de « J P K » a obtenu le divorce d’avec son mari introuvable, qui l’avait abandonné.

Il faut arriver en 2004 aux déclarations de Vetea GUILLOUX qui affirmait que « J P K » avait été enlevé par le G I P.

Suite à cette révélation, la famille de « JPK » a déposé une plainte auprès du juge d’instruction, avec constitution de partie civile.

Cette affaire a engendré une nouvelle affaire (poupée Russe).

Cette nouvelle affaire a engagé la responsabilité des services occultes du président Gaston FLOSSE dans un enlèvement possible de « J P K » par ses mercenaires.

Cette révélation est apparue sept ans après la nuit du 15 au 16 décembre 1997 ou « J P K » est devenu introuvable.

Maintenant, nous pouvons aborder la disparition de l’Etat major du FETIA API en avion en 2002.

Grâce aux affirmations de Vetea GUILLOUX et des nouveaux enquêteurs dans l’affaire de « J P K », nous savons que des professionnels « DGSE » en matière de disparition de personnes, étaient au service de Gaston FLOSSE président de la Polynésie française.

Le Fetia Api, parti politique de Boris LEONTIEFF était pour les experts en politique Polynésienne moderne, donné gagnant aux élections de 2004.

Maintenant, ma manière de rendre hommage à mes amis, élus territoriaux et communaux en campagne pour les législatives de 2002, consiste à dénoncer l’altération incompréhensible de l’instruction au sujet de la disparition de cet avion et de ses passagers.

  • J’en donne pour preuve la réception des mains du juge d’instruction en charge du dossier, des transcriptions après saisie des enregistrements de la tour de contrôle de FAA’A ; qui mentionnent que l’agent AFIS ( Aerodrome Flight Information Service) de l’aérodrome de MAKEMO et le contrôleur aérien de service à Tahiti avaient échangé par radio HF avec le pilote Gilbert KELLY.

 A bord du bimoteur Piper PA Seneca 34 (de couleur blanche rayé de bleu, immatriculé F-OCNA), le pilote, informait les contrôleurs aériens qu’il se déroutait de son plan de vol pour atterrir à Katiu au lieu de Makemo. Il venait avec ses quatre passagers de l’atoll de KAUKURA.

Cet avion a bien – contrairement à la version officielle – atterri à KATIU.

Les enregistrements de la tour de contrôle de Tahiti – FAA’A qui ont été saisis par les enquêteurs et transcrits, confirmaient les propos de l’agent AFIS de Makemo quand à cet atterrissage.

L’Officier de Police Judiciaire ayant interrogé ultérieurement et sur commission rogatoire du juge d’instruction ledit agent, s’est vu répondre EN SUBSTANCE : «je me suis trompé ».

Quinze jours d’enquête pour obtenir quatre mots, c’est prendre les familles des disparus pour des imbéciles.

Autre élément qui interroge : Selon Philip SCHYLE un employé de l’aéroport qui s’était occupé de l’avitaillement en carburant du PIPPER PA 34 SENECA (immatriculé F-OCNA), serait décédé courant décembre 2003 dans des conditions suspectes et un agent de santé ayant reçu ce renseignement de son épouse, avait déclaré qu’il aurait été pris de douleurs violentes en soirée et serait décédé brutalement.

Ne s’expliquant pas ce décès aussi soudain, l’éventualité d’un empoisonnement qui curieusement était concomitante avec une convocation des gendarmes dans le cadre de l’enquête en cours, le nouveau président du parti et maire d’Arue en avait été avisé. Nous avions demandé au juge d’instruction de faire procéder à une exhumation pour autopsie, et ce dernier semblant pourtant convenir de le faire, n’y avait pas donné suite.

Pour mémoire, c’est deux ans avant les révélations de Vetea GUILLOUX que ces faits se sont produits.  

J’arrête ma démonstration de ces dossiers de disparitions pour enfin rendre mon hommage à :

  • Boris LEONTIEFF, Maire d’Arue et conseiller territorial siégeant dans l’opposition,
  •  Ferfine OPUU-BESSEYRE, sa troisième adjointe,
  • Lucien KIMITETE, Maire de Nuku Hiva et conseiller territorial
  • et Arsen TUAIRAU conseiller territorial à l’Assemblée Territoriale polynésienne, tous disparus dans des circonstances troublantes.

Ces hommes et femme sont morts pour la liberté des Polynésiens et la démocratie de leur pays. Je n’aurai de cesse de lutter pour que la vérité apparaisse au grand jour et que ces hommes et femme puissent reposer en paix dans le cœur des māohi que nous sommes.

Pour information, je ne me rendrai pas aux cérémonies organisées ce week-end parce qu’un trop grand nombre de ceux qui les ont trahis seront présents.

Prochainement, une cinquième Poupée Russe – « J P K » viendra encore éclairer ce dossier.