Comme indiqué dans mon « À propos – Au-delà des apparences, l’affaire JPK« , j’ai privilégié une forme d’écriture en indiquant qu’en de rares occasions j’y dérogerais. Ce moment est venu.

Non ! Je ne suis pas un mercenaire d’officines politiques obscures.
J’ai été mis en examen dans l’affaire de l’ex-journaliste des Nouvelles de Tahiti, Jean-Pascal Couraud, alias « J P K » (reconverti en chargé de communication de la commune d’Arue), pour avoir été l’amant de sa femme.
Aujourd’hui encore, « J P K » après avoir abandonné sa famille, reste toujours introuvable.
Malheureusement pour moi, après presque 24 ans d’enquêtes tendancieuses par une instruction judiciaire bourrée d’erreurs, il me faut aujourd’hui – pour sauver mon intégrité – et arriver à faire comprendre cette affaire judiciaire qui est devenue un scandale politico judiciaire, la compartimenter en trois affaires distinctes :
– La première affaire concerne Jean-Pascal COURAUD dit « J P K », sa femme « et Francis STEIN » à l’époque l’amant de cette dernière.
– La deuxième affaire concerne « J P K », et le Groupement d’intervention de la Polynésie ( Te Toa Arai, le G I P, « garde autorisée directement par le président de la république Jacques CHIRAC ». À l’intérieur de ce G I P fut créée une cellule occulte d’espionnage composée de « quasi-mercenaires », le « bureau du manifeste » allant jusqu’à employer 19 personnes encadrées par un ex sous-officier de la DGSE).
Cette cellule avait pour mission, entre autres, d’espionner Jean-Pascal COURAUD, sa femme et Francis STEIN pour le compte exclusif de Gaston Flosse, président de la Polynésie.
– La troisième affaire concerne « J P K », l’obscure cellule de « quasi-mercenaires » appartenant au G I P, et le service d’études et de documentation (S E D) qui avait pour missions le renseignement par des moyens illégaux, en faisant suivre des opposants politiques de Gaston Flosse .
Ce service parmi lesquels certains mercenaires, était dirigé par un officier de la DGSE (ex-officier militaire à la retraite), et d’obscurs anciens gendarmes aux ordres de Gaston FLOSSE.
Le S E D fut créé par arrêté n° 223-PR du 13 mai 1997, publié au Journal officiel de la Polynésie française le 22 mai 1997.


« J P K » semble s’être volatilisé dans la soirée du 15 décembre 1997.
Personnellement, c’est seulement la première affaire, celle de « J P K », sa femme et « Francis STEIN » qui me concerne et en aucun cas l’une des deux autres, bien que j’en aie été gravement victime en raison de mon opposition affichée et constante à la politique mafieuse de Gaston Flosse.
Cette affaire « J P K », sa femme, et « Francis STEIN », commence le 16 décembre 1997 à 1 heure 20 du matin. C’est à cette heure-là que la femme de Jean-Pascal COURAUD m’a appelé téléphoniquement pour les rejoindre, elle et ses enfants à leur domicile.
Elle m’avait dit qu’elle ne trouvait plus son mari dans leur maison, alors qu’il était pourtant présent selon elle dans la soirée. Elle m’a inquiété par sa voix paniquée. J’ai donc accepté de me rendre au domicile de « J P K ».
Je suis arrivé à leur maison aux alentours de 1 h 37 du matin, soit 17 minutes après son appel.
Je suis parti de leur domicile à 2 h 35 / 2 h 40 pour rentrer directement chez moi, après avoir approximativement passé une heure à chercher « J P K » avec sa femme, la mère de « J P K » et son concubin (l’homéopathe Pierre QUENTIN). Nous avons cherché ensemble en vain autour de la maison de « J P K ».
Compte tenu de la présence d’un crâne humain laissé dans le lit conjugal, à côté de sa femme endormie – car elle semble l’avoir découvert à côté d’elle en se réveillant dans la soirée ou dans la nuit – et en écoutant ce macabre récit, j’ai pensé que « J P K » avait pu mettre en scène son départ pour abandonner sa femme et ses enfants, et aller refaire sa vie ailleurs.
Pour moi il ne s’est donc pas suicidé, mais il a abandonné sa femme et ses enfants, car pourquoi avoir déposé un crâne humain à côté de sa femme ?
D’ailleurs qui était ce pauvre individu sur lequel ce crâne a été prélevé et que « J P K » s’est approprié en violant l’intégrité et la dignité de ce mort ?
C’est en accédant au dossier d’instruction que je me suis aperçu qu’un propre membre de sa famille l’aurait peint en blanc.
Pourquoi jusqu’à ce jour aucune enquête officielle n’a été effectuée au sujet de la détention de ce crâne humain, qui je le rappelle constitue une infraction au code civil et au code pénal ?
J’ai la conviction après une lecture attentive du dossier d’instruction, qu’il n’est pas impossible – et c’est même fort probable – qu’un, voire plusieurs membres de sa famille ou que de proches amis de « J P K », furent complices de son abandon familial.
J’en veux pour preuve les nombreux mensonges et les faux témoignages de sa mère et de son « beau-père » dès le début de cette affaire, ainsi que par la suite, les mensonges d’un de ses frères.
Pour rappel, comme les magistrats refusaient de prendre en considération ces mensonges et les faux témoignages de la famille Couraud et de Pierre QUENTIN – pire même, ceux-ci se sont appuyés sur leurs mensonges pour me mettre et me maintenir en examen – j’ai été obligé, après avoir enfin pris connaissance 20 ans après, de l’ensemble des pièces constituant le dossier d’instruction et pour protéger mon intégrité et l’honneur de ma famille, de déposer une plainte pour faux témoignages contre Mme Françoise DREUIHLE mère de « J P K », auprès du procureur de la République.
Une fois que la décision de la Cour de Cassation sera rendue, je mettrais en ligne l’analyse détaillée de la nuit du 15 au 16 décembre 1997 pour ce qui me concerne.
Je réaffirme que je n’ai rien à faire avec les deux autres affaires et mon analyse détaillée le démontrera.
D’ailleurs je complèterai ma plainte auprès du procureur de la République.
Francis STEIN
Dans l’attente de la décision que rendra la Cour de Cassation prochainement au sujet de mon pourvoi en vue d’obtenir l’annulation de l’arrêt rendu par la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Papeete en septembre 2020 qui avait rejeté ma requête en annulation et ma QPC , je souhaitais partager avec vous cette synthèse.
Pour rappel, mon avocat à la Cour de Cassation avait présenté une seconde QPC qui a emporté la décision favorable du Conseil Constitutionnel, puisque déclarant contraire à la Constitution une partie des dispositions de l’article 199 du code de procédure pénale en ce qu’elle porte atteinte au droit de se taire qui découle du principe selon lequel nul n’est tenu de s’accuser.
Le texte concerné devra être modifié avant le 31 décembre 2021.
L’analyse du Conseil Constitutionnel rejoint celle effectuée par la Cour de Cassation, laquelle considère, au visa de la Convention européenne des droits de l’homme, que le droit de se taire doit être notifié à la personne mise en examen.
SOUVENEZ-VOUS POUR CELLES ET CEUX QUI le SAVENT, et LES AUTRES, INFORMEZ-VOUS : C’ETAIT IL Y A 15/20 ANS…
DOCUMENTS EXTRAITS DES MEDIAS











