J’ai été condamné avant d’être jugé
Ceci s’est décidé au sein du clan « K’ouraud »
Le huis clos comprenait le taote « K’uentin »
Compagnon de la mère, menant à la baguette
La fratrie des COURAUD, l’Homéo-PATHE aussi.
Depuis toutes ces années dans leur quête effrénée
Ont fait de moi pour eux le coupable idéal.
Ils m’ont identifié comme celui par lequel
Leur fils, frère, père, ami, introuvable depuis
Aurait été victime d’un vil complot ourdi
Comme au sein on le sait, de toute démocratie.
Il leur fallait punir sans aucune retenue
Telle une vengeance criante, l’un ou l’autre parmi ceux
Qui un jour auraient pu lui retirer la vie.
Cette nécessité de satisfaire leur but
S’appuierait sur des dires, pourtant non vérifiables.
Aux preuves ils confrontèrent une vérité bancale
Fût-elle alimentée par de FAUX TEMOIGNAGES.
SANS CORPS NI SCENE DE CRIME, ils convainquirent les juges.
De délai raisonnable, il n’était pas question !
Vingt-quatre années passées, accusant tant de monde
Délations, auditions, expertises scientifiques
Hypothèses ressassées au gré de leurs délires
Furent même depuis lors relayées au public.
A son tour la rumeur sortie de nos frontières
Accréditant là-bas l’immonde assassinat
D’un ancien journaliste pétri de politique
Pistant un corrompu du fenua aux manettes
Qu’il voulait tant pourfendre et chasser à jamais
Du siège qu’au fil du temps, il avait établi
Avec l’assentiment de ceux de l’hexagone
Qui avaient tout comme lui, aux postes stratégiques
Installé pour longtemps bon nombre de leurs fidèles.
La recette était simple, il fallait partager
Mais surtout s’implanter pour qu’à jamais persiste
L’imposture de certains, faisant croire aux autres
Que sans eux point d’salut, « avec eux ou contr’eux » !
Le système était là quoi qu’on fasse contre lui !
Ainsi s’installa donc une réelle insolence
En transformant bon nombre, convaincus qu’ils étaient
Du pouvoir affiché qu’il fallait soutenir
Coûte que coûte pour enfin bénéficier entr’eux
Des moyens détournés pour leur propre intérêt.
J.P.K continuant, d’investiguer sans cesse
Menaçant les acquis pourtant bien établis
Ici ou ailleurs fit qu’on surveilla celui
Perturbant leurs partages, les mettant au grand jour
Pour affirmer enfin que tant d’eux profitaient
Se gavant sur le dos de tous les citoyens.
Qui se fâchât le plus, Paris ou Tahiti ?
Finalement les colons ne sont plus à Paris
Ils sont à TAHITI, car c’est en France qu’il faut
Se rendre pour convaincre les juges suprêmes aussi.
Ici point de salut tout est déjà joué.
Un moment il fallut se dégager d’ici
Officines et gradés tellement bien payés
Las, ils durent dire Adieu aux salaires merveilleux
Et laisser choir celui qui pourtant s’accrocha
Au pouvoir grisant, l’adrénaline incluse
Sans remarquer dès lors le changement des règles.
La première affichait le retour de Thémis
Glaive et balance tenant, à bout de bras tendu
Pour ramener du sens à cette justice perdue.
Protections disparues il fallait assumer.
Les « K’ouraud » et « QUENTIN » s’en saisirent ensemble
Pour enfin mettre à l’ombre cette « bande organisée »
Accusée de la mort d’un des leurs introuvable.
Sans témoins ni aveux, ils furent maintenus
En examen ensemble et restèrent coupables
Aux yeux de l’opinion placés dans le même sac.
Dans l’esprit de ces gens frappés d’une amnésie
Celle d’oublier en fait « Présomption d’innocence »
Et « droits de la défense » « contradictoire aussi »
Avant que d’accuser et condamner enfin.
Des livres furent publiés et le dossier du juge
Fut donc utilisé violant ainsi de fait
Le sacro saint secret d’instruction érigé.
Pourtant tous ces recels, ne furent jamais punis
Puisqu’ils participaient à forger l’opinion.
Pour la famille Couraud positionnée victime
De ceux qu’ils honnissaient sans aucune retenue
Impossible de trancher, tous devaient en pâtir…
L’erreur étant humaine, même des juges trébuchèrent
Alors que tant de preuves pourtant accumulées
Et témoins contrariant leurs versions construites
il n’en resta aucun qui permis d’empêcher
Leur forfait largement démontrable à l’envi.
TOUS ENSEMBLE autour de la partie civile
Le ministère public et le juge d’instruction
Ils maintinrent leurs versions élaborées à charge
Et jamais à décharge contre ceux accusés
De noyer corps et âme celui qui vint à eux
Perturber leur trafic dont il fallait en fait
Extirper les secrets et preuves détenues
Contr’ leur patron suprême aujourd’hui déchu.
Tant de lunes ont passé, les enquêteurs piétinent
Et le juge d’instruction ajouta des suspects
Pour pimenter le tout avant la pandémie.
Du Covid naquit l’initiative voulue
D’apporter urgemment une version différente
De celles qui jusqu’alors avaient la préférence
D’internautes, procureurs, juges, bourreaux, avocats
Selon l’article du jour clouant au piloris.
Eux – et lui à présent – tous ensemble coupables
D’avoir on ne sait quand ni comment ni pourquoi
Assassiné « K’OURAUD » une nuit de décembre.
Sans laisser aucune trace, refusant d’avouer
Un crime que pourtant on leur attribuait
Le leur faire endosser fut facile à jurer
Alors que rien en fait n’attestait d’un décès.
Pourtant son passeport Jean-Pascal déclara
Fort opportunément l’avoir perdu un soir
Sans toutefois demander à c’qu’il soit remplacé…
Quelques jours seulement avant cette nuit là
INTROUVABLE IL RESTE ET ABSENT IL DEMEURE…
Pour cela l’apparence a dû être évoquée
Pour enfin démontrer les coups tordus montés
A dessein pour ruiner la vie des prévenus
Qui par malheur croisèrent leur chemin tout tracé
En raison des travers, pourtant qu’ils assumaient
Signes patents d’une perverse attitude bien cachée
Qu’un jour prochain aussi il faudra évoquer…
Sur cette terre d’accueil ils allaient dénoncer.
Qui sont ils pour se croire tant permis de le faire
Sans réaction aucune de ceux qu’ils vilipendent ?
Tout, son contraire, l’inverse, qu’importe en fait pourquoi.
Il fallait exister quel que soit le danger
Quitte à se lamenter, après le prix payé.
Lourd tribut consenti, et pourtant prévisible
Inconscience ou malchance, rien ne dit ce que fut
La solution choisie par LUI ou par CEUX qui
L’on suppose arriva ce qui fut donc écrit.
Disparaître ailleurs sinon mourir ici ?
Personne ne le sait, sauf lui sinon ceux qui
Auraient bien pu l’aider pour fuir à l’étranger.
Sachez que « vérités » l’on peut échafauder
Mais que les preuves surtout sont supérieures à elles.
Il faudra bien un jour admettre qu’à force de
Vouloir résoudre sans preuve un crime supposé
Ne peut ma foi toujours aboutir où l’on veut
Et que parfois il peut s’avérer nécessaire
D’attendre qu’enfin surgisse l’évidente solution
A une énigme depuis tant d’années mystérieuse.
Il leur faut donc souffrir qu’à force de dénoncer
Ils se retrouvent aussi au banc des accusés.
PRELUDE A UNE PLAINTE A PRESENT DECIDEE
POUR DES FAUX TEMOIGNAGES AUX JUGES FORMULES